mardi 13 août 2019

reprisage...







Zut, une grosse déchirure sur la manche de ma chemise d'été préférée...



pour réparer, après un reprisage rapide, j'ai opté pour le crochet irlandais version colorée pour cacher et consolider la reprise.

lundi 1 juillet 2019

de la dentelle aux fuseaux à l'ultra trail...



168 km de course à pied, 6000 D+ en 34 h 56'



J'ai toujours été très manuelle, et passionnée de dentelle aux fuseaux. Mais je n'étais pas sportive. je ne pouvais et n'aimais pas courir plus de 5 minutes mis à part dans les descentes en montagne. Lorsque en 2014, j'ai découvert la marche nordique. J'ai débuté les cours dans le club d'athlétisme de Beauchamp. Sur le plat ça allait mais la moindre montée me mettait au bord de l'évanouissement. Petit à petit ma résistance s' est développée et j'ai même commencé des compétitions de marche nordique.

1 an ½ plus tard, après incitation de mon mari Laurent, grand sportif lui (triathlons, longues distances, ultra-trails) je tentais mon premier trail de 17 km, puis 33 km le mois suivant et 4 mois plus tard le 42 km du Vercors toujours avec lui comme coach attentif, bienveillant et chevalier servant.

Le virus était pris et à partir de là les trails (parfois toute seule maintenant) et les compétitions de marche nordique s'enchaînent mais je n'ai pas arrêté la dentelle !

Septembre 2018, je fais les mythique 100 km de Millau avec une amie en 18 h (Laurent et un autre ami en accompagnateurs vélo) , un super souvenir et la découverte que l'on peut marcher à bonne allure sur des distances très importantes !

Cependant, deux échecs cette année, 2 trails de 80 km qui ne passent pas pour différentes raisons. Le premier, le 80 du GRP, j'étais seule et devais passer une nuit dans la montagne, c'était trop angoissant sans mon Laurent. Le deuxième, la maxirace et ses problèmes de gestion du trop grand nombre de coureurs sur les passages étroits, plus d'une heure d'attente, donc Barrières horaires dépassées et arrêt au 57 km..
80 km devient une distance maudite... Mon plus gros trail étant de 73 km (donc pas beaucoup moins), je savais que je pouvais faire plus.

Laurent confiant décide que je que suis prête pour un ultra !
Après réflexion commune, ce sera :

L'ultra 01XT expérience 165km et 6000 D +. 
Les barrières horaires sont parait-il larges... Mais cela ne change pas grand chose, il va falloir s'entraîner plus !

Je me planifie un entraînement assez intense, mais doux pour ne pas me blesser. Beaucoup de sorties marche nordique, beaucoup de vélo elliptique et d'appartement, quelques petits trails, un peu de renforcement musculaire, du yoga et surtout le dernier mois une alimentation très équilibrée.


Arrive le jour J

Comment raconter cette aventure, Nous sommes environ 210 participants pour le 165 solo, mais il y a aussi des équipes de relayeurs soit à 2, 4, 6 ou 8 coureurs et aussi des pacers. Ça fait un peu de monde mais tous ne se lancent pas pour la même aventure... J'ai un peu peur, mais je suis confiante avec Laurent à mes côtés, son expérience, sa solidité et son amour ! Il va pouvoir m'accompagner et me conseiller.

Le départ est à 6 h du soir. Il fait très lourd, le temps est orageux. Un peu de plat avant d'attaquer une légère montée, je n'aime pas courir sur les faux-plats, je préfère marcher vite mais quand tout le monde court à côté c'est un peu gênant de marcher. Du coup j'alterne. Enfin on arrive à la première vraie montée et je vais pouvoir marcher tranquillement. C'était sans compter l'atmosphère orageuse très lourde et l'angoisse de réussir ce challenge. Je commence. à me sentir un peu mal, la tête qui tourne, je transpire énormément (normalement très peu)... hou-là, j'appelle Laurent qui est devant, je dois m'arrêter. Je tente de reprendre mes esprits, je repars, ça recommence, Laurent à côté de moi commence à s'inquiéter mais je sais qu'il faut juste que je me calme. A un moment je dois même m’asseoir et là tout le monde nous double. Ils doivent se demander qui sont ces 2 touristes bloqués au km 4 d'une épreuve de 165 km ! Nous sommes bons derniers maintenant, il n'y a plus personne derrière. Je repars tout doucement. Je pense à la BH (Barrière Horaire), ça va être difficile à passer mais je me concentre et parviens à retrouver une allure qui va en s'améliorant. On rattrape même des coureurs et ça me donne du courage. Si j'ai pu m'arrêter et les rattraper c'est que je vais plus vite qu'eux maintenant. C'est bon, le rythme et l'énergie reviennent. Laurent aussi retrouve le sourire. On double régulièrement. On arrive au premier point d'eau qui est au km 8, nous sommes un petit groupe à boire un verre d'eau quand on nous informe que la BH risque d'être juste, on repart donc vite mais en forme maintenant, de toute façon on ne se laissera pas arrêter si tôt pour un petit passage à vide !


1er ravitaillement

3 h 22 de course, on passe finalement le ravitaillement à 9 h 22 avec la BH à 9 h 40. Maintenant tout est possible, on a un peu plus de marge question temps. On mange un peu, soupe, jambon, fruits... Laurent gère l'eau dans les sacs et on sort les frontales car il commence à faire sombre.
On repart tranquille mais avec un bon rythme, marche dans les montées, course dans les descentes et entre les deux suivant l'humeur et l'état, mais plutôt marche nordique. La nuit va se dérouler sereinement. On papote tranquillement, on est bien tous les deux. Les ravitaillements sont tous les 20 km environ avec un point d'eau entre chaque.

7 h 30 de course, 2ème ravitaillement à 44 km, on a 36 minutes d'avance seulement sur la BH mais on sait que pour la prochaine étape qui sera la base de vie, elle sera plus large.


passage dans une succession de tunnels ferroviaires jamais terminés

10 h 08 de course, on y arrive à 4 h 08 du matin avec 1 h 11 d'avance..
La forme est toujours bonne, on prend un peu plus de temps. La nourriture est un peu décevante pour une base de vie, Laurent m'avait raconté des menus plus sympathiques, mais bon, tant qu'il y a de quoi manger ça va. J'hésite à me faire masser mais il n'y un peu de queue alors je renonce. On a un sac de rechange qui nous y attend si besoin. Laurent se change, on vérifie l'état des pieds, tout est ok, nous allons pouvoir repartir.
Il fait toujours nuit mais le jour ne va pas tarder à se lever et c'est en plein jour que l'on monte droit sur une pistes ski, c'est une noire et j'ai parfois l'impression que je vais tomber en arrière si je m'arrête !

chacun cherche la meilleure technique, tout droit ou en zigzag !

Je regarde régulièrement le profil de la course imprimée sur le dossard. (j'y ai rajouté les horaires des BH) mais ce n'est pas précis.



Je n'ai pas allumé mon Gps, je le garde en cas de problème de celui de Laurent, je dois donc lui demander régulièrement notre kilométrage. J'ai parfois l'impression que les km n'avancent pas mais ce n'est pas grave, on n'est pas pressé...



15 h 12 de course, enfin le ravitaillement des 81 km, cette fameuse distance maudite en trail est enfin passée. A partir de maintenant, ce ne sera plus que des records pour moi. Il est 9 h 30 du matin, on a 1 h 12 d'avance sur la BH (on a pris notre temps à la dernière base de vie). Cependant les jambes commencent à être un peu raides lorsque je me relève de ma chaise pour repartir, mais aucune envie d'abandonner alors que j'entends que les abandons ont déjà été nombreux et que certains de mes voisins attendent la navette pour rentrer.
Cette nuit on a eut quelques gouttes de pluie et vu de gros éclairs au loin . Je n'étais pas très fière,
car pas grand chose pour s'abriter en cas d'orage en pleine nature ! Maintenant il fait un temps magnifique et même chaud. A un certain moment, nous dépassons une fille seule qui est heureuse de voir enfin une autre fille sur la course solo, mais elle nous annonce qu'elle va malheureusement arrêter car elle a trop de problèmes. Pourtant elle marche encore bien ! Moi, je me dis que maintenant, seule une grosse blessure pourrait me faire abandonner.

joli champ de coquelicots


long passage dans un ruisseau

19 h 41 de course, nous arrivons au ravito du km 103 à 13 h 41 avec 2 h 36 d'avance. Les bénévoles sont adorables, au petits soins pour nous servir.

Des coureurs demandent à pouvoir dormir, nous on préfère rejoindre au plus vite l'étape suivante qui est une base de vie. Une belle descente nous attend pour rejoindre une rivière avec un passage magnifique appelé « les marmites des géants »

,

il fait très chaud et ça donne envie de se baigner surtout que l'on va attaquer maintenant une grosse montée en pleine chaleur. Heureusement elle sera souvent ombragée. Mes yeux commencent à fatiguer, les jambes marchent toujours bien mais elles ont du mal à courir et maintenant même dans les descentes je dois me forcer.

24 h 28 de course, c'est bon, on est arrivé à la deuxième base de vie km 123 à 18 h 28 avec 4 h 12 d'avance. Je rêve de dormir un peu, il y a des beaux tapis qui m'attirent, Laurent lui est encore bien réveillé. Après avoir mangé un peu, je récupère notre deuxième sac de change et je suis en train d'enlever tranquillement mes chaussures lorsque je vois Laurent revenir des toilettes, il me houspille un peu parce que je n'ai pas réservé une place sur un tapis et qu'ils sont tous occupés par un coureur ou un sac. Il a peur que je ne puisse pas me reposer. Je ne vois pas le problème, les tapis sont grands et l'on peut s'allonger à côté de quelqu'un d'autre pour dormir. De toute façon je suis très zen, fatiguée mais zen et heureuse. Je m'allonge sur un bout de tapis et c'est le bonheur total. Je suis bien ! Je ne sais pas si je vais dormir mais rien que le fait de m'allonger me procure une détente bienfaitrice... Je me réveille en sursaut. J'ai dù dormir quelques minutes. Personne à côté de moi, je cherche Laurent des yeux et il me semble le reconnaître allongé sur une table des pédicures. Il se fait soigner les pieds. Ce n'est pas une mauvaise idée de vérifier l'état des choses car il reste encore un peu plus d'un marathon à faire... C'est mon tour, quelques petites zones sensibles, mais pas d'ampoules alors que je suis partie avec des chaussures neuves jamais utilisées en trail, juste portées 1 fois à la maison et au magasin. On prend notre temps avant de repartir. On peut laisser les casquettes, crèmes solaires et affaires pour la journée car l'on va attaquer la nuit bientôt.

Il est presque 20 h lorsque l'on repart. Me reposer m'a fait du bien mais je sens quand même le manque de réel sommeil et vers 21 h les premières hallucinations arrivent (Laurent m'avait raconté les siennes sur le GRP...) Une première en longeant une clairière, je lui demande pourquoi il y a cette énorme tour en béton, il ne voit rien et me demande où, je lui indique l'endroit et là il se met à rire car il n'y a rien à part des sapins ! Ensuite ce sont des animaux que je vois sur les bords du chemins, ils nous regardent mais disparaissent lorsqu'on les dépasse. Oh ! Il y a même des vaches couchées dans le faussé. Après ce seront des spectateurs qui eux aussi s'évaporent à notre passage. Il faut dire que le coin est désert, que l'on est seuls depuis pratiquement le départ de cette étape et ce jusqu'à ce qu'on arrive au dernier ravito.

29 h 07 de course, nous sommes au km 141, il est 23 h 07 et l'on a 6 h 05 de marge sur la BH . Nous faisons juste un petit arrêt, il y a quelques coureurs réveillés ou couchés et les bénévoles nous félicitent pour notre fraîcheur. Je ne leur raconte pas mes hallucinations... Ils nous préviennent que cette dernière partie est difficile, limite dangereuse à certains endroits.

Nous repartons donc pour la partie finale et nous voyons enfin quelques frontales devant nous. Dorénavant, je n'ai plus de visions car mes yeux commencent à être vraiment fatigués. Laurent m'ouvre le chemin et je me concentre sur le relief. On arrive encore à courir un peu de temps en temps tout en étant très prudent à cause du terrain très accidenté, de la nuit et de la fatigue. Les frontales devant nous ont disparu et nous sommes à nouveau seuls jusqu'à un village au dernier point d'eau où l'on rejoint les frontales. Le bénévole adorable nous propose un jus d'orange que l'on accepte volontiers en espérant que ça va nous tenir éveillé. L'on repart tous les 4, mais ils marchent moins vite que nous et discutent tranquillement, donc on les laisse, espérant finir bientôt. C'était sans compter le plaisir des organisateurs à nous faire terminer épuisés. On se retrouve à monter et descendre sans arrêt dans une forêt étrange, pleine de gros cailloux et même parfois d'énormes marches en béton totalement inattendues dans une forêt perdue loin de toute civilisation . Mes yeux sont maintenant pratiquement HS, je n'évalue plus la hauteur des obstacles et en voulant nettoyer mes lunettes je les salis plutôt. Du coup avec la frontale j'obtiens une vision psychédélique incroyable mais totalement inadéquate dans les difficultés. Je ne dis rien à Laurent, je le suis en toute confiance. Notre vitesse est très ralentie, surtout la mienne car je ne veux pas risquer la chute. J'ai l'impression de tourner en rond dans une forêt imaginaire. Laurent m'avoue qu'il a les mêmes sensations, lui aussi commence à fatiguer et c'est à son tour d'avoir des hallucinations. On se concerte, on hésite un peu à se poser pour dormir quelques minutes, mais l'idée du bon lit qui nous attend en bas nous en dissuade.

Enfin c'est le début de la dernière descente tant attendue. On sait qu'elle va être raide mais on n'imagine pas que c'est un chemin caillouteux direct dans la pente pour une descente de 600 D – sans répit. On n'en voit pas la fin. Je continue à être très prudente et à bien assurer avec mes bâtons en courant doucement, cela me force à me réveiller et les cuisses douloureuses se détendent. Finalement, lorsqu'on arrive à la route tout en bas, on retrouve l'énergie et le plaisir de courir. On est heureux, on savoure ces derniers km.

 Enorme émotion et plaisir d'avoir réalisé ce défi ensembles ! Et c'est en courant que l'on passe la ligne d'arrivée à 4 h 56' du matin, soit 34 h 56' 47 '' de course. Vu l'heure, nous osons à peine faire sonner la cloche !


à notre GPS, 168,44 km...


L'organisateur présent nous félicite, nous sommes 104 et 105 ème et il m'annonce que je suis la 3ème femme...
Nous étions 202 au départ, dont 7 femmes.
En tout il y aura 135 finishers, les autres femmes ont abandonné.
Je n'aurai malheureusement pas droit au podium avec remise des récompenses officielles par Xavier Tevenard, car vu l'étalement des arrivées , les lots sont remis au fur et à mesure.

Finalement, presque deux nuits blanches d'affilées. Les jambes ont tenu, fatiguées, parfois douloureuses mais encore efficaces. Le plus difficile aura été le manque de sommeil. Les yeux n'étaient plus toujours opérationnels à la fin, et à un moment,j'ai même réalisé que je marchais les yeux fermés...
Heureusement que nous étions tous les deux et que Laurent a su se mettre à mon niveau car nous étions très souvent seuls et la nuit c'est impressionnant !
C'était long, mais cela ne m'a pas semblé si difficile. J’étais prête physiquement et mentalement grâce à mon Laurent, à son expérience, et s'il m'a amené sur cette distance, c'est qu'il m'en pensait capable. Bon, j'avais quand même un peu peur, mais il avait raison…


après une bonne douche et 2 heures de sommeil

Une magnifique expérience de motivation depuis l’entraînement jusqu'à la ligne d'arrivée, de gestion de la fatigue, d'attention à l'autre et de plaisir d'être ensembles dans cette aventure un peu extraordinaire quand même surtout dans le milieu de la dentelle...
Un bonheur partagé, même si le plus beau des bonheurs a été l'annonce de la naissance de notre petite fille, 2 jours plus tard !!!






lundi 18 février 2019

Ateliers à la maison du Japon







 Création d'objets artisanaux typiques de la région d’Aomori.


Dans le cadre de l'année du Japonisme, la maison du Japon a organisé des ateliers afin de découvrir différents artisanats typiques de cette région.



 bouton orné d’une broderie kogin

 une broderie simple qui servait à la base aux paysans 
 à épaissir les tissus en lin pour les rendre plus chauds,
 le coton étant réservé aux classes supérieures.







 boutons terminé et transformé en chouchou




joli pique épingle !



broderies anciennes







réalisations modernes








 bol en hêtre du Japon

 à partir d'une galette plate, 
il faut former un bol à l'aide d'une tasse et d'un bâtonnet en bois.




 ici une galette défaite




mise en forme terminée, 
un peu de colle est appliquée pour fixer le bol.





exemple de réalisation avec cette technique



 sifflet en forme de poisson rouge

les différents morceaux



 le sifflet collé



le poisson terminé,
 mais dommage les pinceaux n'étaient pas très fins 
et il fallait faire vite donc le résultat n'est pas forcément au top...


Ces ateliers gratuits étaient expliqués par des artisans japonais venus exprès de la région d' Aomori. (heureusement il y avait  des traducteurs) qui nous expliquaient les gestes et l'historique de ces techniques.








jeudi 4 octobre 2018

Les 100 km de Millau en marche nordique







Deux marcheuses nordiques de l'AC Beauchamp aux 100 km de Millau







Un jour de janvier, Corinne  coach marche nordique et moi, Colette , marcheuse nordique et traileuse, avons décidé de faire ensemble les 100 km de Millau. Une épreuve mythique les 100 km de Millau. 100 km, déjà ça fait peur et Millau est réputé pour être le plus difficile des 100 km avec un dénivelé assez important, mais c'est aussi le plus beau !

Jusqu'à présent notre plus grande marche nordique était le Versailles-Mantes, 52 km de nuit, donc là presque le double. Beaucoup de coureurs de l'AC Beauchamp l'ont déjà fait ou en rêvent, mais aucun marcheur, alors ce fut une décision importante de s'y inscrire et Millau ça ne s'improvise pas, il faut une bonne préparation.

Alain , notre Coach athlétisme, nous concocte un plan sur mesure que Corinne suit avec application et moi un peu moins car des trails en montagne sont aussi au programme avec mon mari et coach personnel Laurent. Il nous faut aussi trouver la bonne vitesse, celle qui nous permettra de tenir sur les 100 km sans non plus s'ennuyer. Après essais, nous nous décidons pour 6 km/h.

Sur Millau chaque concurrent a droit à un accompagnateur vélo. Ce sera respectivement Jean-Marc, qui a déjà couru deux fois Millau et est également coach de marche nordique  et Laurent, mon mari et ultra-traileur.

La date arrive enfin, nous partons sur zone, pas de stress, le but est juste de terminer. Mais le matin du départ le cœur bat plus fort quand même. Nos cyclistes nous laissent, car tous les vélos doivent attendre au km 7. La tradition veut aussi que les concurrents rejoignent le départ en cortège, l'occasion de partager.

A 10 h c'est le vrai départ et là en franchissant cette ligne une grande émotion nous prend, ça y est nous sommes dedans. C'est parti, doucement le temps que le cortège s'étale !

Puis nous prenons notre rythme, nos fameux 6 km/h. L'ambiance est bon enfant. L'avantage en marchant, c'est que nous avons le temps de profiter, d'admirer autour de nous. Le premier ravitaillement arrive déjà, nous grignotons rapidement quelques morceaux de banane, orange ou citron avant de repartir. Nos accompagnateurs vélo ne sont pas loin et c'est avec plaisir que l'on se retrouve. Ils commençaient à trouver le temps long ! Maintenant à eux de se mettre à notre allure et ce ne sera pas facile. 

Les km passent doucement, 10, 20... nous parlons, rions, profitons des ravitaillements à chaque fois et admirons les paysages magnifiques. 



C'est bien agréable d'avoir des accompagnateurs pour le côté pratique; portage de bidons de boissons (même si j'ai mon kamel dans le dos), d'en-cas, de vêtements chauds pour la nuit, et d'une petite pharmacie. Mais aussi pour le moral.  Si Jean-Marc reste bien à nos côtés, nous faisant en plus part de ses conseils et expériences, cherchant les mots qui nous encouragent.  Laurent, lui nous amuse en se défoulant dans les côtes qu'il monte plusieurs fois, en allant chercher une baguette et des croissants car pour eux le temps est plus long, ou au contraire  attendant quand il manque  du salé sur un ravitaillement et nous rapportant une telle fournée de tartines salées qu'il en distribue autour de nous  faisant des heureux.

  Il fait chaud, la casquette trempée dans une fontaine fait un peu baisser la température mais il y a quand même des passages ombragés bien agréables. Le parcours est constitué de deux boucles, la première correspond au marathon et revient à Millau où l'on passe juste à côté de la ligne d'arrivée, mais juste avant, à 40 km, nous faisons une petite pause « soin des pieds ».

Enfin, les 42 km, le marathon c'est fait !

Pour l'instant tout va bien, et nous repartons donc pleines d’entrain pour la deuxième partie qui est un aller-retour de 59 km, mais à priori les plus difficiles car c'est une succession de côtes et descentes. Il va falloir tenir !
Nous croisons et applaudissons le premier coureur qui termine en 7 h 18.


Le fameux Viaduc de Millau est enfin en vue en haut d'une belle côte alors qu'il fait encore bien chaud. En dessous, nous nous sentons bien petits, c'est impressionnant !
Dans la descente nous croisons la première féminine qui en sens inverse monte en courant avec une facilité apparente alors qu'elle a 90 km dans les jambes... Nous l’applaudissons avec admiration.
De notre côté, nous maintenons notre cadence. Au ravitaillement du 53 km, arrêt un peu plus long, une remise en état des pansements est nécessaire afin de soigner un peu mieux les ampoules. Nous repartons et croisons de plus en plus de monde, c'est le gros du peloton des coureurs, beaucoup nous encouragent, c'est sympathique. Nous voyons aussi les cars qui ramènent ceux qui abandonnent, mais ça, ce n'est pas pour nous.
Jean-Marc est aussi notre « relation publique » il fait le lien avec le club et nous transmet régulièrement les nombreux encouragements du club.


Le jour commence à baisser et avec la température qui devient vite fraîche. Les premières frontales s'allument, puis la nuit est là et l'on ne croise plus que des lumières. Laurent nous met de la musique, il avait prévu une petite sono, c'est motivant. Nous approchons de St Affrique, la ville qui est le point de retour et l'on envie de plus en plus ceux que l'on croise. On y est enfin à ce ravitaillement des 70 km. Il en reste 31 mais direction Millau maintenant. Plus rien ne pourra nous arrêter même si les ampoules titillent toujours, que les jambes sont raides, un regard d'envie vers les masseurs à disposition mais un arrêt trop long n'est pas toujours conseillé, donc nous repartons et c'est maintenant nous qui sommes dans l'autre sens. Notre allure est toujours bonne même si elle ralenti un peu, car nous sommes dans une longue montée et malgré tout lorsque l'on aperçoit les lumières des marcheurs (il n'y a plus que ça) devant nous, nous les rattrapons assez facilement et doublons tranquillement. C'est l'avantage de la marche nordique, quand nous sommes lancées, les jambes marchent toutes seules, les bras donnent le tempo, on ne réfléchit plus. La musique nous aide aussi.
Nos cyclistes marchent maintenant pour se réchauffer car même si nous sommes tous bien couvert Il fait très froid à présent.
Après chaque arrêt, les redémarrages sont difficiles, il faut remettre la machine en marche, mais le moral est bon, 80 km, puis les fameux 90 km tant attendus qui annoncent le viaduc et la dernière grosse montée. Même si on a l'impression de ne plus marcher très droit à cause de la fatigue on sait que c'est bon, on va terminer. On repasse sous le viaduc et c'est la grande descente.

C'est très calme car les routes sont fermées pour l'épreuve. Il n'y a donc que des silhouettes accompagnées ou non d'un vélo et plus personne en face depuis longtemps. Pourtant, arrive en face de nous des vélos, à 3 h du matin c'est étonnant ! Lorsque nous reconnaissons les voix... ce sont celles de nos amis du club de l'AC Beauchamp qui viennent nous accompagner jusqu'à la ligne d'arrivée. Ça fait chaud au cœur, ils se sont levés et sont partis dans la nuit et le froid pour nous ! Un superbe cadeau ! Ils nous annoncent plus qu'une heure... non, non, il ne faut pas nous dire ça, ils rectifient, plus que 5 km, là ça va mieux ! Nous passons le dernier ravitaillement. Nous sommes dans la ville maintenant et dépassons toujours des marcheurs ou ex-coureurs... Puis c'est la dernière ligne droite. Nos accompagnateurs nous laissent car ils doivent poser leurs vélos pour passer la ligne d'arrivée à pied avec nous.


Enfin, l'entrée dans le parc, l'émotion nous envahie, une dernière petite montée avant de franchir cette ligne tant attendue, nos 2 cyclistes accompagnateurs sont juste derrière nous lorsque nous entendons enfin nos prénoms. Nous sommes très émues essayant de retenir nos larmes sur la photo finisher. Il est 4 h du matin. On se félicite et s'embrasse. Il faut aussi penser à arrêter la montre, 18 h 01 depuis le passage de la ligne de départ, c'est génial !!!

C'est finalement passé vite, même si certains passages étaient longs, si on se demandait chacune dans notre tête si on tiendrait, si on y arriverait malgré la motivation et les entraînements, et bien c'est fait (même un peu plus puisqu'il y a 101 km).

"nous sommes  100 bornardes !!!"


Rien qu'à écrire ses lignes, les larmes d'émotion sont encore là...


vendredi 15 septembre 2017

Souvenir de Norvège





De Norvège je me suis rapportée l'envie de  tricoter des beaux pulls



voici le premier ultra doux et chaud 
en alpaga et soie

C'est le modèle 164-45 de chez DROPS Design qui se tricote en rond. Moins facile mais pas de couture à la fin...
laine Alpaca Silk, 9 pelotes (1 de rouge aurait suffit), prix de revient 25 €44 (sans les frais de port) en taille M.

jeudi 31 août 2017

Traversée des îles Lofoten à pied



31 juillet au 16 août 2017


Deux semaines en autonomie presque complète pour découvrir ces magnifiques îles à pied et ainsi profiter pleinement de cette nature sauvage et étonnante.
240 km à pied comptabilisés, 11 500 m D+, 16 kg et 15 kg le poids de nos sacs .


Le plus important, la préparation physique et matérielle.

Préparation physique
Nous sommes en couple, âgé de 56 et 58 ans. Nous pratiquons le trail et la marche nordique et nous sommes habitués aux épreuves de longues distances en une fois (40 - 65 - et même 120 km pour mon mari) mais pas du tout aux treks et camping de plus d'une nuit.

Préparation des sacs 






On étale tout le matériel et la nourriture sur une table pour préparer et tester nos sacs. Les vêtements sont rangés dans des sacs en plastiques par sorte ; pour la nuit, pour la randonnée, pour les journées repos ou le soir, les accessoires (chapeau, buff, gants...). Premier essai, mon sac est très lourd et me fait mal au cou, il va falloir le porter pendant 2 semaines et randonner toute la journée ! Je me rappelle qu'il faut bien régler son sac et il devient tout de suite beaucoup plus confortable. Ensuite en regardant sur internet comment l'alléger, je trouve des indications pour bien le remplir ; affaires lourdes en bas et le long du dos. Effectivement c'est mieux. Après je range de façon à pourvoir accéder facilement à la trousse à pharmacie, à la gamelle, au couteau, au sac d'accessoire (chapeau...) la cape de pluie. Je sais où chaque chose est rangée c'est donc facile à trouver. Tout le monde ne prend pas cette décision...
Nous avons aussi chacun un petit sac à dos porté en ventral dans lequel nous répartissons les papiers et l'argent, le gros appareil photo, les téléphones, de quoi grignoter, un carnet et des stylos pour noter les impressions et souvenirs rangé dans une pochette hermétique qui servira à ranger les cartes postales ou autres documents comme les horaires de bus. Une petite bouteille d'eau et une poche à eau de 2 l vide que l'on rempliera lorsque l'on trouvera de l'eau.

Préparation du parcours
Téléchargement des cartes "offline"sur une application smartphone (mytrails pour androïd et easytrails pour Iphone) et des tracés GPS sur le site incontournable pour préparer ce voyage
 http://rando-lofoten.net/index.php/fr/.
Cette étape se révélera fondamentale...
 Achat du livre et photocopies des ballades à proximité.



Le voyage
Vol aller Paris-Oslo, Oslo-Bodo, Bodo-svolvaer (environ 20 minutes de vol dans un petit avion à hélices)








Retour bateau Moskenes-Bodo, avion bodo-Oslo, Oslo-Paris

La traversée des Lofoten
Cette traversée décrite par le site "rando Lofoten" comporte 11 étapes variants de 9  à 20 km, cela nous semblait facile nous avions donc prévu de faire en plus, d'autres randonnées décrites par le site. Ce qui nous angoissait un peu était le fait de rallier le point de départ de la randonnée Delp au point d'atterrissage Svolvaer, éloignés d'une vingtaine de kilomètres et desservi par un bus ne passant qu'une fois par jour vers 15 h de l'après midi alors que nous arrivions vers 21 h. Donc on risquait de perdre une journée complète à attendre. Une alternative était de faire un sommet dans le coin le lendemain matin et de prendre le bus l’après midi mais les prévisions météo n'étant pas très bonne on a marché un peu le long de la route principale et hésitant sur la décision à prendre lorsque mon mari à décidé de tenter le stop pour se rapprocher de Delp. Nous ne sommes pas habitué à faire du stop donc au début c'était un peu timide puis il a été plus décidé et une voiture s'est assez rapidement arrêtée. Nous avons la chance de tomber sur un pompier de l'aéroport qui habite justement à Delp où il ne doit y avoir pas plus de 10 maisons. Nous discutons pendant le trajet et il est étonné que nous tentions cette traversée, surtout moi. Il nous dépose devant la plage et juste sous le départ de la randonnée.
Nous prenons le temps d'admirer le couché de soleil alors qu'il est 23 h 30, avant de monter un peu sur le chemin pour installer notre premier bivouac. Nous avons un peu peur de manquer d'eau, car Il était indiqué que l'on en trouvait facilement, ruisseaux, lacs potables, mais pour l'instant nous n'avons que 2 petites bouteilles achetées à l'aéroport de Bodo, celui de Svolvaer il n'y a rien. Nous avons besoin d'alcool à brûler pour notre réchaud car celui-ci étant interdit dans les avions nous n'avons emporté qu'une boîte de pastilles de combustibles et ça ne chauffe que des petites quantités d'eau.

Etape 1
Le lendemain il fait très beau contrairement à la météo annoncée donc on part pour l'étape 1.
C'est une très belle ballade, il y a 12,8 km et 927 D+  de prévu. Dès les premiers mètre de la montée on se rend compte qu'avec le poids des sacs à dos le cardio fonctionne beaucoup plus...




 donc on y va tranquillement. Les paysages sont superbes et  l'on s'arrête souvent pour admirer et prendre des photos. Cette étape est bien balisée et assez facile. On ne croise que des moutons





 et des oiseaux jusqu'au sommet où malheureusement les nuages commencent à nous bloquer la vue.





 On en profite pour manger un peu,en espérant le retour du soleil, mais le temps se couvre definitivement, il se met à faire froid et nous amorçons donc la descente. Là aussi nous découvrons que le poids des sacs est très lourd pour les articulations des genoux et qu'il peut s'avérer dangereux car il nous entraîne facilement. Donc décente assez lente aussi. Rapidement la pluie nous rattrape il faut sortir les capes de pluie et le sol devient très glissant mais on termine l'étape facilement sauf que le chemin parallèle à la route  se termine dans un marécage et nos chaussures sont trempées. Par contre on a trouvé beaucoup de ruisseaux sur la fin où on a pu remplir nos réserves d'eau.
Conclusion étape 1, magnifique, assez facile mais il faut prévoir de l'eau car il n'y en a que vers la fin.


Etape 2
Il est tôt, nous décidons de commencer l'étape 2 après un petit arrêt au camping Sandsletta où nous espérions trouver de l'alcool à brûler pour notre réchaud mais ils n'ont que du gaz. On se rachète quand même  une bouteille d'eau au cas ou et un paquet de gâteaux salés pour le moral car il pleut beaucoup. L'étape commence dans une jolie forêt de bouleaux, de mousse, de fougères et orchidées minuscules mais magnifiques pour arriver dans un paysage de haute montagne avec de nombreux névés et lacs. En traversant le déversoir de l'un d'eux, je glisse sur une grosse pierre et ne peux me rattraper avec le poids du sac, résultat un bras tout éraflé, un énorme bleu à la cuisse et un bâton 
cassé ! Nous redoublons de prudence et décidons finalement de bivouaquer au bord d'un petit lac qui nous semble assez protégé du vent qui souffle fort.





 La météo ne s'améliore pas, la nuit est très agitée, mais la tente à tenu le coup et l'on attend une bonne fenêtre météo pour repartir. Vers 13 h nous décidons de repartir même s'il pleut encore.





Un petit passage délicat surtout avec la cape sur un passage étroit où il faut se tenir aux rochers au-dessus d'un lac encore en partie gelé ce qui n'est pas pour rassurer.





et dont il faut ensuite traverser le déversoir, assez important (de l'eau glacée jusqu'aux genoux).
Après c'est une grande descente et un long passage interminable dans les marécages mais aménagés avec des planches pour rejoindre la grande ville de Svolvaer (attention la route est longue..). La pluie a cessé. Nous décidons d'aller y faire des courses et nous sommes content d'y trouver notre alcool à brûler (rod spirit). Avant d'aller commencer l'étape 3.
Conclusion étape 2, une belle étape sauvage où nous ne croisons personne ce qui ajoute au côté impressionnant des paysages surtout dans le passage délicat mais qui passe finalement très bien. 

Etape 3
En sortant de Svolvaer nous enchaînons directement l'étape 3 pour nous trouver un bivouac  le long d'un beau lac. Ce n'est pas évident car le sol est très tourbeux et nous mettons plusieurs km avant de trouver le bon coin mais qui est infesté de moustiques. Une table de pique-nique à proximité nus permet un peu de confort et de faire sécher nos affaires. Ce soir nous pouvons manger chaud et nous avons le lac pour l'eau.





 Après une bonne nuit nous repartons. Ça monte assez rapidement, la pente est tres raide mais il y a des myrtilles et nous arrivons à un premier lac réserve d'eau potable où nous remplissons sereinement nos réserves. Rapidement, nous repartons pour le deuxième lac juste au-dessus. Nous voyons avec étonnement que le chemin  monte direct sous une grosse canalisation. Le sol est fait de grosses plaques de pierres mouillées et heureusement des cordes sont là pour aider, mais elles sont trempées. Il faut se hisser à la force des bras avec toujours le poids des sacs.





Cela ne fait pas trop peur  même si la pente est raide mais j'évite de regarder en arrière. J'espère avoir la force d'aller jusqu'en haut. On y arrive enfin mais il y a un dernier petit passage avec corde de 2 mètres de haut environ carrément  vertical qu'il faut carrément escalader.





 Pause repas au bord du lac.





Après c'est plus facile mais se pose le problème du chemin, car il disparaît et il faut se repérer au tracé GPS,  traverser un gros névé, une rivière et lors de la descente sur le fjord il y a d'énormes plaques de rocher que l'on préfère éviter car la pente est assez raide et elles peuvent être dangereuses. Il faut souvent faire demi tour, éviter les trous dans les fougères, les glissades dans la boue pour terminer dans un marécage non balisé et non aménagé et enfin traverser une rivière assez large. Nous n'avons pas vu de pont. Ensuite on longe longuement le fjord avant de terminer l'étape sur la route.

Conclusion de l'étape, il faut avoir de la force dans les bras (ou trouver un autre chemin on n'a pas su s'il en existait vraiment un autre), avoir absolument le tracé GPS, ne pas craindre d'avoir les pieds mouillés, mais ça c'est valable pour presque toutes les étapes... Le passage au col est magnifique, nous y avons posés nos sacs pour nous y promener un peu librement.


Etape 4
Pour rejoindre cette étape, il faut marcher 14 km sur la grande route et passer des ponts importants, nous faisons les km jusqu'au pont puis du stop pour passer les 2 ponts, et c'est encore une personne de Delp qui nous dépose de l'autre côté des  ponts. Il ne nous reste plus que 6,5 km d'une petite route (on y découvre sur une superbe petite plage blanche, mais il fait trop frais pour se baigner)





 pour rejoindre le départ juste après un restaurant fermé. On plante notre tente un peu plus loin en hauteur au-dessus d'un lac.
Le lendemain matin démarrage de l'étape. Nous savons qu'elle sera longue, il fait très beau, le sol est un peu plus sec, il y a plein de myrtilles et de mures polaires (multes) qui nous désaltèrent





et beaucoup de ruisseaux. Ça monte très raide tout de suite car le tracé GPS va droit dans la montée et il n'y a aucun chemin et ce sera comme ça pendant toute l'étape.
Il faut vérifier constamment que l'on est bien dans la bonne direction et viser au mieux pour trouver le passage idéal. On monte, descend, monte, descend... avec des paysages magnifiques et variés.





 On croisent 3 personnes venues en voitures qui ramassent des multes et un jeune couple de randonneurs à la journée  près d'un chemin carrossable qui mène à une grosse antenne sinon on ne croise que des moutons.




 L'étape est beaucoup plus longue que prévue avec toutes les corrections de trajectoires que l'on doit faire et il y a beaucoup de dénivelé




on est donc content quand on voit enfin le lac d'arrivée et surtout la cabane en tourbe pour les randonneurs qui est inoccupée et très accueillante.





 On s'y installe pour la nuit, il y a 5 couchettes, des couvertures, des bougies et allumettes, un poêle et du bois, une table et des chaises.




 Un jeune français nous rejoindra plus tard mais préférera dormir dans sa tente.
Conclusion de l'étape, Toujours magnifique, pas de difficulté si ce n'est  le manque de chemin qui impose la vérification quasi constante du tracé GPS qui passe parfois dans des terrains très peu praticables (nos jambes sont toutes griffées) et la longueur de cette étape (plus de km parcourus que ce qui était indiqué), 

Etape 5
Réveil au soleil, mais les vallées sont dans le brouillard. C'est l'étape la plus courte de la grande traversée, il faut se repérer au GPS et éviter les zones trop humides car il a y a beaucoup de marécages et de petits lacs, mais comme on voit rapidement la ville au loin il n'y a pas de problème,on a un cap





 Au bout d'un moment on retrouve un chemin bien tracé avec des randonneurs à la journée. Plus besoin de vérifier le chemin. On aurait du, car finalement,on se retrouve sur la grande route et non pas sur le petit chemin pour accéder à la grande ville de Leknes (j'avais pourtant bien vu un petit chemin qui partait sur le côté...). Mon mari ne supporte pas de marcher sur la grande route, mais impossible de rejoindre le chemin toutes les propriété sont privés et impossible de couper. On retrouve enfin le tracé une fois en ville pour accéder au centre commercial, syndicat d'initiative et au bus.
Nous pouvons y manger, faire nos courses, acheter un kit pour réparer mes bâtons, faire du wifi au syndicat d'initiative et déguster de bons gâteaux au sympathique salon de  thé au rez-de chaussé de ce dernier.
Conclusion de l'étape, étape facile mais dans la descente il ne faut pas rater le bon chemin sur la droite et ne pas suivre le plus facile. Au syndicat d'initiative il y a une salle pour faire du wifi et recharger les téléphones, ne pas hésiter à demander à y déposer les gros sacs  pour aller faire les courses tranquillement.

Etape 6
il faut rejoindre le début de l'étape en bus car il y a un tunnel interdit aux piétons, le brouillard est retombé sur la ville et il fait très froid. Le bus nous dépose à l'entrée de Napp. Nous rejoignons le départ de l'étape qui est juste après le port mais au lieu de longer la côte, nous montons un peu pour installer notre bivouac. Pas de lac à côté mais un ruisseau un peu plus loin pour l'eau. Le lendemain matin nous partons tôt pour rejoindre le chemin par le haut. Le sentier est bien balisé et agréables, les vues sont superbes malgré quelques nuages. On croise quelques fermes et maisons isolées accessibles par bateau mais tout semble désert à part toujours les moutons plus un lièvre et un aigle. Un petit pont de rondins permet de traverser un fjord étroit





Un peu plus loin, se présente sur une montée très raide. On hésite..mais après vérification avec le tracé GPS, plus de doute c'est bien le chemin et il faut se lancer. Finalement, je me retrouve coincée vers le milieu de la montée. Escalader sans corde, sans bonnes prises et avec un sac de 15 kg ça fait peur, surtout avec un  vide de plusieurs mètres en-dessous.





 On a une corde, donc on décide de se sécuriser, même si c'est plutôt psychologique. Il y a un passage étroit sur le côté vers le milieu de la montée qui est plus facile, mais j'ai quand même les jambes qui tremblent...
le reste de l'étape est beaucoup plus facile malgré de nombreux passages rocheux. 0n arrive finalement au village musée de Nusfjord pour une bonne séance photo.





Conclusion de l'étape, jolie étape, très sympathique avec moins de dénivelé mais le passage d'escalade est chaud, surtout avec le poids et l'encombrement des sacs.

Etape 7
l'étape commence à la sortie du village où il a beaucoup de touristes. On décide donc de marcher environ 1 h pour trouver un coin pour bivouaquer tranquille. On trouve finalement, très proche du chemin, mais pas grave a cette heure plus personne sur les chemins. Pas d'eau à proximité, ce n'est pas grave, nous avons toujours des réserves.
Le lendemain nous continuons cette étape qui est très agréable, assez bien balisée et sécurisée dès qu'il y a un passage qui pourrait être délicat car c'est une partie d'une randonnée très empruntée par les touristes.




 La suite est une jolie petite route qui longe un grand fjord jusqu'à la ville de Ramberg. Nous y faisons nos courses et décidons de profiter un peu d'un  camping. Après avoir planté la tente, nous allons dévorer le buffet très complet et délicieux, les desserts sont par contre un peu décevant.
Nous restons 2 nuits à ce camping très agréable

Conclusion de l'étape, très facile, agréable sauf le petit bout de la grande  route pour les 2 derniers kilomètres. Le camping de Ramberg a un restaurant qui fait buffet à volonté le matin et le midi (idéal pour des randonneurs affamés) et repas normal le soir mais nous n'avons pas testé. La supérette du village est très pratique car les horaires sont assez larges. Par contre le magasin de souvenirs recommandé est fermé presque tout le mois d'août.





Le lendemain matin nous décidons de faire un sommet juste au dessus du camping, 700 D+ sur 2 km.. mais sans sac c'est un bonheur !









L'après midi, direction Reine en bus pour un peu de tourisme traditionnel. On décide de revenir a pied sur une partie de la route car les paysages et les points de vue sont magnifiques. Finalement, on fait quand même plusieurs kilomètres, en passant  plusieurs ponts à pied et en faisant plein de photos. Cette baie est magnifique





Pas beaucoup de bus pour revenir au camping, le prochain dans 2 h.. On tente donc le stop et ça fonctionne au bout d'1/4 d'heure avec un couple de Norvégiens bien sympathiques. Ils nous déposent au camping. Apres analyse des prévisions météo on décide de repartir le lendemain matin
Avant de repartir, nous testons le buffet du petit déjeuner et nous en sommes ravis car il est très complet aussi.

Etape 8
Nous prenons le bus pour éviter le trajet sur la grande route déjà fait à pied à l'arrivée de l'étape précédent. Très pratique, il nous laisse juste avant les beaux ponts.





Le temps est superbe et l'étape bien balisée car une partie est une ballade à la journée très connue,




donc on croise du monde. Pour la montée au sommet Ryten, nous posons nos sacs sur un rocher et montons léger. La vue est magnifique et grandiose.


 


Les deux plages en bas nous donnent envie de baignade, mais nous ne trempons que nos pieds car il y a plein de méduses et l'eau est bien froide. Nous repartons après un petite pause repas. la suite de l'étape est aussi magnifique.










 L'étape se termine tranquillement sur un grand fjord que l'on longe.





Conclusion de l'étape, une superbe étape pas difficile et agréable.

Etape 9
Nous enchaînons sur l'étape 9 en contournant le fjord puis une montée à un petit col un peu casse pied car il y a des gros cailloux, on n'avance pas vite. Nous croisons un couple de français qui fait quelques étapes de la grande traversée, ce sont les premiers que nous rencontrons. Nous décidons de dormir après ce col au bord d'un joli lac.




 Au réveil il fait un temps splendide quand nous partons monter un deuxième col assez raide avec toujours beaucoup de gros cailloux fatigants. Les vues sont toujours magnifiques, après chaque col on découvre de nouveaux paysages.

Une belle plage nous tente bien sur la droite mais nous devons aller sur la gauche pour monter le dernier col qui nous sépare du fjord où nous devons prendre un bateau vers 11 h 20. Finalement, nous nous sommes trompé de jour  et il ne viendra qu'à 15 h 20. On est un peu dépité mais on en profite pour faire sécher le linge et manger.
Le temps se dégrade complètement, et quand le bateau arrive nous sommes une bonne dizaine de personnes entassés dans la cabane du ponton pour se protéger de la pluie. Avec un autre français,nous indiquons que nous faisons un arrêt à la petite centrale électrique, l'escale n'est possible que sur demande express et moyennant quelques (beaucoup) de NOK supplémentaires





 le trajet est court, le bateau va très vite et nous dépose au bout d'un fjord désert





Il ne nous reste plus que la possibilité d'une montée raide mais pas trop dangereuse avec quelques passages  sécurisés jusqu'au sommet d'une belle butte de 448 m qui marque la fin de l'étape  
Pendant la montée le temps s'est largement amélioré et les paysages sont magnifiques

Conclusion de l'étape, bien vérifier les horaires des bateaux suivant les jours. sinon une très belle étape.

Etape 10
Sur cette butte, nous rencontrons une jeune femme qui nous dit que la météo va se dégrader fortement dans la soirée.





Il est 17 h on prend donc la décision de faire l'étape en zappant la montée au Munken car les nuages sont déjà là. Les paysages sont très sauvages,




 c'est impressionnant et l'on passe au pied du Munken sans avoir envie d'y grimper tant le ciel est en train de se charger





On accélère même pour terminer au plus vite mais la descente est longue,  glissante, heureusement vers la fin sécurisée et c'est avec joie que l'on arrive enfin au lac de la ville de Sorvagen où l'on se dépêche de monter la tente avant qu'un déluge s'abatte sur nous.

Conclusion de l'étape, une très belle étape. Le lac de Sorvagen est bien pour camper (on n'est d’ailleurs pas seuls) et il y a plusieurs boutiques dans la toute petite ville

Le lendemain grand soleil, mon mari en profite pour se baigner dans le lac. Nous décidons ensuite d'aller faire un tour en ville pour quelques courses et visite de l'office du tourisme.
Là nous apprenons q'une tempête s'annonce dans les 3 heures.
Décision donc de rallier au plus vite le camping de Moskenes à un peu plus de 2 km qui a tout le confort.
Très bonne décision car la tempête arrive comme annoncée, mais ça y est, la tente est montée et tout est au sec

Etape 11

Nous passons une journée de repos au camping car il pleut  presque toute la journée et le soir c'est même la tempête qui va durer pratiquement toute la nuit.
Le matin, on est bien content de pouvoir profiter de la cuisine du camping pour un bon petit déjeuner au sec. La météo annonce une accalmie on décide donc de faire la dernière étape. Il faut se rendre à la ville de A (qui se prononce O) à un peu plus de 4 km, il y a peu de bus donc on décide d'y aller à pied et on en profite pour faire des courses à Sorvagen (pas de magasins à Moskenes si ce n'est la boutique de dépannage du camping). La ville de A est une ville musée





 avec une boulangerie à l'ancienne très renommée pour ses roulés à la cannelle, comme elle ferme tôt on les goûte tout de suite et c'est vrai qu'ils sont très bons.





 On peut commencer vraiment l'étape maintenant. Le chemin est facile à trouver, les passages à peine délicats sécurisés l'itinéraire emprunte une partie du tour du lac très fréquenté. Mais ensuite c'est encore la galère pour trouver la bonne trace car il y en a plein et il faut regarder le tracé GPS. Il y a du vent, il fait presque beau mais le sol est détrempé après la tempête. On décide de s'essorer les chaussette avant la grosse montée au col.. mais 5 minutes après on doit traverser à guet un gros ruisseau pour rejoindre la bonne montée... Eau jusqu'au mollet, l'essorage n'a pas été bien utile ! Il y a du monde qui monte à ce col mais tout le monde s'arrête en haut et redescend du même côté.




 Malgré le vent fort, nous décidons de continuer notre étape qui nous fait descendre de l'autre côté, et longer un grand lac,





A certains endroits, il nous faut marcher carrément dedans à plusieurs reprises. Grimper dans les rochers (heureusement nous n'avons pas nos gros sacs). A un moment nous sommes obligés de nous arrêter pour nous protéger de la pluie et de coups de vent extrêmement forts.




Nous hésitons à continuer mais cela se calme, on continue, petits passages étroits  quand  finalement nous découvrons un petit torrent qui dévale sur les rochers du chemin.
J'avoue que là, j'ai dit stop, la plage d'arrivée est juste derrière, mais risquer de glisser sur les cailloux et tomber dans le lac  plus bas ne me dit rien, surtout que les coups de vent  reprennent par moment. On prend donc la décision de rebrousser le chemin lorsque l'on tombe sur un autre couple de Français qui eux décident de continuer en passant par le haut. On hésite puis on les suit et on monte direct dans la pente, mais finalement on décide de s'arrêter quand on arrive à voir un petit bout de la plage qui en plus ne nous semble pas terrible.
Retour en sens inverse et l'on se dépêche car il commence a se faire tard. On est content de se retrouver enfin au col. Il nous reste la grosse descente, et le contournement du lac quand la pluie revient fortement.
Le retour à Moskenes se fait sous le déluge.

Conclusion de l'étape, pas terrible, les paysages ne sont pas aussi impressionnants que d'habitude et nous sommes content d'avoir pris la sage décision d'arrêter avant la fin de l'étape vue la météo dangereuse. le lendemain nous faisons un petit sommet juste derrière le camping bien plus beau et avec une vue superbe.




Conclusion de cette grande traversée

Ce fut magnifique, grandiose, impressionnant,sauvage aussi, car souvent désertique.
Le plaisir de planter sa tente où l'on veut en pleine nature.
Dans les nord nous avons rencontré quasiment personne sur les chemins et cela faisait un peu peur en cas de problème.

Il faut être entraîné physiquement car les étapes sont longues avec souvent plus de km que prévus  et des dénivelés importantes. Nous avons souvent  dépassé les temps prévu par le site à cause de pauses photos, repas, en-cas, recherche du chemin...
Il  faut pouvoir passer dans des passages assez techniques et pas évidents. Ils ne sont pas vraiment dangereux sauf en cas de chute.

Etant habitués à faire des grandes distances, nous pensions faire plus de randonnées supplémentaires mais la difficulté des étapes nous a rendu plus sages.

Le poids des sacs est une difficulté supplémentaire à ne pas sous estimer, car il rend tout plus délicat, perturbe l'équilibre et ralenti.
Nous avons fait plusieurs chutes  sans gravité. L'une d'entre elles m'a fait partir en avant dans le sens de la descente et je me suis étalée de tout mon long tête première heureusement dans une mousse épaisse. Il faut  être constamment attentif !

La quasi absence de nuit par contre est très agréable car il n'y a pas d'angoisse de terminer tard sa randonnée et les lumières sont magnifiques.

Nos duvets étaient un peu léger les 2 dernières nuits étaient très froides.

Coût de notre voyage pour 2 personnes :
transport pour aller retour: 903,28 €
sur place (bus, bateau) 82,39€

6 nuits en camping 118,32€
1 nuit rb&b 65,00€

nourriture sur place 299,88€, restaurants, salon de 
thé, bars (pour le wifi et la chaleur) 308,59€

alcool à brûler (rodspirit) 2b. 13,98€
kit réparation bâtons 12,80€

Total 1804,24€

nous avions emporté pour environ 80 € de nourriture
(des dosettes de café, un mélange céréales pour le matin, 1 pain multigraines, un pot de pâte de cacahuète, des bananes séchées, 2 melons séchés, des graines mélangées, 1 paquet de flocons de pois cassés, 6 paquets de mix de grains Ikéa (1 sachet 250g pour 2 fait un bon repas), 2 paquets de 300 g de riz et chanvre, 1 portion de lentilles au curry pour 2, 1 petite bouteille d'huile d'olive, 3 petites boîtes de pâté.

Des déshydratés maison très pratiques car il suffit d'ajouter de l'eau et de faire chauffer ;
2 soupes d'ortie, 1 sac de soupe de légumes (1kg carottes, 700g patate douce, 1 kg de courgettes, 2 poireau, une poignée de châtaignes) et 1 sac de purée de environ1 kg de courgette et 1 kg de patate douce.

Matériel emporté :
1 tente 2 personnes
2 duvets rectangulaires (10° - 15° trop léger, nous avons eu froid les dernières nuits)
2 demi-tapis de sol auto gonflants
1 popote avec réchaud à alcool tatonka (socle tempête, 1 casserole, une poêle)
2 boîtes gamelle silicone pliables avec couvercle et 1 couvert cuillère-fourchette intégré
2 gobelets silicone pliables
2 lavettes
2 couteaux (1 suisse 1 vieux campeur, les 2 avec ciseaux, le 2ème nul)
1 mini trousse de toilette (savon d'alep, dentifrice solide maison, déodorant dans une petit tube roller, un petit peigne, 2 brosses à dent)
2 rouleaux de papier toilette
un rouleau d'adhésif ultra résistant
un peu de ficelle
5 petites pinces à linges
1 toute petite lampe qui s'aimante
1 trousse de secourt ;
aspirine, dafalgan, spasfon, smecta, antibiotique à large spectre prescrit par notre médecin, des granules d'arnica, une huile essentielle de tea tree désinfectante, un petit flacon d'argile prêt, 2 dosettes de sérum phy, des pansements, une lime à ongle, de l'élastoplast, du tape de kiné, une mini pochette de couture avec 2 aiguilles, des échantillons de fils, des épingles à nourrices et une bobine de fil noir solide.

1 corde de 6 mètres
1 sac à dos de 70 l + 1 petit ventral de 10 l
1 sac à dos de 60 l + 1 petit ventral de 10 l
2 téléphones portables avec cartes et GPS
1 montre GPS pour enregistrer le parcours, le kilométrage et la dénivelé (pas pour se repérer)
2 batteries pour charger les appareils
1 appareil photo bridge

chacun :
1 paires de bâtons pliables
1 lampe frontale
1 poche à eau
1 cape de pluie
1 veste légère étanche (kway amélioré)
1 doudoune légère
1paire de sandales
1 paire de chaussures de trail
1 serviette de toilette ultra légère
1 pyjama fin
1 haut manches longues en laine
1 haut manches courtes en laine
2 corsaires de sport
1 bermuda + 1 pantalon long léger (lui)    2 pantalons longs légers  (moi)
2 Tshirts sport manches longues (lui)        1 seul  (moi)
1 tshirt de sport manches courtes
                                                                   1 gilet de sport (moi)
4 slips 
                                                                   3 soutien gorge de sport
                                                                   1 soutien gorge classique
4 paires de chaussettes
1 tshirts 
1 polo (lui)                                                 1 haut léger plus habillé (moi)
2 tshirts sans manche
1 buff                                                          2 buffs (je suis frileuse)
1 casquette                                                 1 chapeau (moi)
                                                                   1 bonnet (moi)
                                                                   1 paire de gants (moi)


Ce qu'il faudrait changer

  • nous avons utilisé des petits sacs en plastique pour ranger les vêtements alors qu'il existe des sacs étanches très pratiques, solides et pas chers.
  • Il aurait fallu prendre plus de pinces à linge.
  • J'ai emporté 4 soutien-gorges, 3 de sport, 1 normal, mais les soutien-gorges de sport ont des grosses bretelles épaisses qui au bout d'une journée de port du gros sac à dos deviennent insupportables, je devais lever mon gros sac dès que je le pouvais j'ai donc dû inverser et porter le soutien-gorge léger pour marcher avec le gros sac et les autres en dehors de ces périodes. Le nombre n'était donc pas adapté !
  • il n'avait pas de bonnet ça lui a un peu manqué.
  • Je n'avais pas de petite brosse à ongle et après une journée à patauger dans la tourbe les pieds n'étaient pas très présentables car même sous la douche ça ne partait pas.